Autres exemples

Chloé

Elle a grandi dans un cocon, très protégée par ses parents. En dehors du lycée, des cours d’équitation et des sorties avec les copines, elle a une expérience limitée de la vie réelle. Elle ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard, peut-être « travailler dans la mode ». Aussi est-elle très influencée par ce que lui diront ses parents, ses amis, ses professeurs.

Comme le saut dans l’inconnu que représente son entrée dans l’enseignement supérieur lui fait très peur, Sophie a surtout besoin d’être rassurée. Aussi, elle sera particulièrement sensible au prestige et aux accréditations, à l’encadrement et à l’accompagnement. Comme elle est très scolaire, elle sera aussi soucieuse de savoir comment se préparer pour réussir votre procédure d’admission.

En termes de contenus, ne jouez pas sur la rupture. Mettez plutôt en avant vos éléments de réassurance :  témoignages de réussite dans et à l’issue de la formation, chiffres, insertion professionnelle.

Simon

Il a une passion pour un domaine particulier : la photographie, l’automobile, le sport, la musique mais il ne fait pas encore le lien entre ce centre d’intérêt et un possible avenir professionnel. Le lycée ne lui permet pas (ou peu) de développer cette passion et, donc, il s’y ennuie fermement et obtient des résultats médiocres.

Il est peu préoccupé par son orientation car on ne l’a, pour le moment, orienté qu’à travers ses résultats scolaires sans tenir compte de sa passion.

Si vous arrivez à le toucher avec des contenus qui prouvent que votre école est le meilleur pont entre sa passion et un métier en lien, vous avez gagné.

Valérie et Patrick

La difficulté dans le marketing des écoles supérieures, c’est qu’il vous faut séduire des lycéens mais aussi convaincre leurs parents. Or, si vous êtes en face-à-face avec un couple parent(s)/lycéen, dans le cadre d’une Journée Portes Ouvertes, par exemple, vous marchez sur des œufs car leurs attentes sont parfois diamétralement opposées.

Pour Nicolas, pas de souci. Il est assez sûr de lui et indépendant pour que ses parents se rangent à sa décision. Pour Chloé ou Simon en revanche, ce sera d’autant plus difficile s’ils sont chaperonnés par des parents anxieux comme René et Martine.

Valérie et Patrick veulent ce qu’il y a de mieux pour leur enfant. Le problème, c’est qu’ils sont déboussolés et ne savent pas à quoi pourrait bien ressembler ce « mieux ». Aussi, ils ont la hantise du mauvais choix. Ce sont les roi et reine du « oui, mais ». Là encore, les contenus de réassurance sont de mise.