Une décision collective : La pression sociétale est telle que les jeunes sont convaincus qu’en la matière, ils n’ont pas le droit à l’erreur. Parents, frères et sœurs, oncles, professeurs, conseillers d’orientation, chacun y va de son conseil, de sa suggestion, de son avis. Tous prétendent apporter leur aide à la prise de décision.
La conséquence : une indispensable éducation collective Vos contenus doivent aussi s’adresser aux prescripteurs qui influent dans la décision. Évidemment, les parents doivent être tout particulièrement visés. Ce sont eux, in fine, qui mettront la main au portefeuille pour financer la formation. Et leur adhésion se fondera sur d’autres critères que ceux pris en compte pour le lycéen.
Aujourd’hui encore, on tend à considérer la rencontre directe comme le canal N°1 de génération de leads. Or, à part peut-être quantitativement – et encore ! – c’est de moins en moins le cas. La rencontre en salon d’orientation est biaisée à plusieurs titres :
les jeunes les plus timides ne viennent pas sur les stands
les jeunes qui passent dans les allées sont alpagués par les équipes de promotion qui veulent faire du remplissage de fiches
les lycéens se déplacent en grappes et, donc, vous récupérez souvent 10 contacts pour 1 seul intéressé
les parents “traînent” leur enfant sur vos stands
la rencontre à froid est peu qualitative
La conséquence : repenser le début de la relation
La meilleure façon de vous en sortir, c’est de vous redonner de l’air en anticipant sur l’année de Terminale. Autrement dit, vous devez forcer les lycéens à penser à leur orientation avant qu’il ne soit trop tard. C’est gagnant-gagnant pour vous et pour eux. Le problème, c’est que vous, vous le savez, mais eux, ils pensent qu’ils ont tout leur temps.
L’orientation, un sujet sensible et… pas commercial Si vous êtes parent, vous avez naturellement la volonté d’offrir à vos enfants le meilleur avenir possible. Vous vous souciez des taux d’insertion professionnelle, de la reconnaissance de la formation sur le marché de l’emploi et, aussi, de combien ça va vous coûter…
En construisant patiemment la relation et en engageant progressivement le jeune et sa famille avec des contenus ludiques et/ou éducatifs, vous aurez plus de chances d’arriver à vos fins.
Abandonnez votre discours push…
… et nurturez avant de vendre !
La solution ? Écouter d’abord… et entendre vite ! Si vous vous appropriez la problématique de votre interlocuteur, vous pourrez lui apporter une réponse circonstanciée. Vous marquerez alors des points
“Je ne sais pas quoi faire après mon bac”, “je veux faire un métier en lien avec l’international”, “je suis nul en maths, est-ce que c’est fait pour moi”, “je ne suis pas sûr de pouvoir financer cette formation”.
“Mais, il se moque de nous, là ? On le fait déjà !”.
Le faire c’estt bien avec une stratégie, c’est mieux !
Bien sûr, vous envoyez vos étudiants vous représenter en salon ou en forum. Vous les envoyez témoigner dans leurs établissements d’origine. Mais comment faire de telle sorte qu’ils portent haut vos couleurs tout au long de leur parcours et pas seulement ponctuellement ?
Comment les impliquer ? En faisant d’eux les co-créateurs de vos contenus !
Les étudiants ne sont jamais aussi crédibles que quand ils sont spontanés.
Acceptez de ne pas avoir un contrôle total sur leur discours. Tout ne sera pas parfait mais il en ressortira aussi une impression d’autonomie que les lycéens recherchent au sortir du cadre très strict des études secondaires.